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Les projets pédagogiques

Témoignage : Projet De l'Art de Voyager

L’association Ambitions Educatives accompagne votre projet De l’Art de Voyager, spectacle mélant danse et textes

 

Décrivez-nous votre projet :

Deux classes du lycée du Haut Val de Sèvre ont bénéficié d’ateliers artistiques ponctuels pendant trois semaines et créé un spectacle mêlant danse, textes écrits et dits et décors sur le thème du voyage dans la culture cubaine.

Les élèves étaient en atelier les lundi et mardi, parfois seulement ½ journée, pendant les quatre semaines de construction du projet. La dernière semaine a été entièrement dédiée aux répétitions et filages avant la production filmée le jeudi.

Les conditions sanitaires et la réforme de la voie professionnelle ont malheureusement limité la communication de la production finale et les échanges entre élèves de différentes voies.

 

Parlez-nous un petit peu de vous ...

Anne De Bois, proviseur adjointe au lycée, convaincue depuis toujours de l’importance des projets culturels pour la vie d’un établissement et la construction personnelle des élèves.

 

Pourquoi avez-vous mis en place ce projet ? Quelle était l’idée au départ ?

Une équipe de quatre enseignants s’était constituée autour de l’envie de faire créer et produire les élèves l’année précédente et ils avaient pu monter un projet ambitieux et très réussi. L’envie étaiet encore là pour deux d’entre elles de repartir sur un format un peu plus réduit mais toujours artistique et dans la rencontre entre des élèves de CAP et des élèves de 2nde générale.

 

Qui est impliqué dans ce projet ?

Deux classes au début du projet puis une seule mais très hétérogène de 2nde générale et technologique. Trois enseignantes (Français, Espagnol et Finition) au début puis, le projet ayant dû être décalé plusieurs fois du fait de l’urgence sanitaire, deux enseignantes pour finir.

Le photographe de la ville de Saint-Maixent, la commune, ont facilité la production et la diffusion de la création finale qui s’est faite hors public malheureusement.

 

Qui avez-vous contacté pour lancer ce projet ?

Nous connaissions les danseuses de la compagnie Lealtad.

La DAAC et la référente jeunesse que la région Nouvelle Aquitaine a mis à disposition du lycée ont été des aides précieuses pour trouver un artiste capable de faire écrire et dire des textes, y compris en espagnol. Nous avons donc découvert Didier Lazaro.

 

Comment avez-vous financé ce projet ?

La Région Nouvelle Aquitaine nous a accordé une subvention dans le cadre d’un PEJ. Le reste a été financé par les fonds propres du lycée après accord du Conseil d’Administration.

 

Avez-vous rencontré des difficultés ou des obstacles ?

Les difficultés ont essentiellement tenu à des relations humaines et au contexte sanitaire qui a obligé à adapter un projet initialement construit comme un spectacle. L’idée de réaliser une video et le travail supplémentaire que cela a demandé aux partenaires artistiques n’était pas prévu initialement. Des élèves y ont néanmoins trouvé un intérêt réel.

Les artistes ne se connaissaient pas avant de commencer le travail et il a fallu accorder un peu dans l’urgence les exigences et attentes de chacun, un peu au fil des jours, ce qui a pu générer des malaises et malentendus.

 

Avez-vous atteint votre objectif initial ?

L’objectif de valoriser des expériences différentes des élèves et de leur donner confiance en eux a été atteint. Celui de faire se connaître des élèves aux parcours différents n’a pas pu se réaliser.

L’envie de travailler de cette manière, avec l’aide d’intervenants artistiques est toujours très forte chez les enseignants et pour la direction du lycée !

 

Quels conseils pouvez-vous donner pour la mise en place de ce projet ?

Bien encadrer les engagements des professionnels intervenants : construire ensemble le calendrier prévisionnel, valider des financements clairs et vérifier que ces intervenants pourront construire ensemble. Au cours du projet, ne pas oublier de faire des points réguliers, de mettre du liant si nécessaire en laissant s’exprimer chaque partie prenante.

Impliquer suffisamment à l’avance les équipes pédagogiques des classes investies pour que la valorisation des productions soient collectives et que le retour « en classe » soit le plus facile possible après le final.

 

Nous remercions Anne DE BOIS, de nous avoir apporté son témoignage, ce retour d'expérience sera toujours très utile pour les écoles qui hésitent à se lancer !

Vous êtes enseignant et vous souhaitez mettre en place un projet dans votre école ? Vous aimeriez être conseillé ou échanger avec un établissement porteur de projet ?
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